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2022 : une année trop sèche, la plus chaude jamais enregistrée !
Les moyennes annuelles de températures pour Strasbourg existent depuis 1806, les miennes pour la région de Saverne depuis 1961. De 1806 jusqu’à la fin des années 60 ces moyennes annuelles sur 15 ans tournaient entre 8 et 9° ; puis entre 1971 et 1985 c’est 9,1° mais déjà 10,3° entre 1986 et 2000; de 2001 à 2015 c’est 11,5°. De 2016 à 2022 nous en sommes à 11,8°. La moyenne de 2022 est de 12,7° battant les 12,6° du record précédent de 2018. En me basant sur mes moyennes depuis 1961, je constate que tous les mois de 2022 sont excédentaires sauf avril déficitaire de…0,1°mais les excédents sont de 4,4° en octobre, de 4,2° en août, de 3,6° en février, de 3,1° en mai, de 3° en novembre, de 2,8° en juin et juillet etc.. La pluviométrie a été très inégale mais globalement déficitaire de 49 mm (779 mm au lieu de la moyenne de 828 mm depuis 1994). Les principaux mois déficitaires sont juillet (de 59 mm), mai (de 54 mm), mars (de 45 mm), août (de 30 mm); les principaux mois excédentaires sont septembre (de 59 mm), novembre (de 45 mm), juin et octobre (de 28 mm). Les années extrêmes sont 1995 (1087 mm) et 2005 (428 mm). J’ai noté 84 jours d’été, c’est le troisième total le plus élevé (moyenne 52 records 96 en 2018, 91 en 2003 mais 24 en 1972, 1978 et 1980), 35 jours de canicule (moyenne 12 records 41 en 2018, 29 en 2003 mais aucun en 1963 et 1968 !),5 jours à plus de 35°, en 2015 il y en avait 9, six nuits qui n’ont pas vu leur température inférieure à 20° (nuit tropicale), il y en avait 16 en 2003 et 13 en 2006 (avant 1994 elles étaient rarissimes !). Il y a eu également 44 jours de gel, 10 jours d’hiver, 18 jours de neige, 8 jours avec un sol enneigé (hauteur maximale de la couche : 13 cm le 15 décembre), 29 jours de brouillard, 25 jours d’orage et 148 jours avec précipitations. Mon minimum absolu de -8,4° a eu lieu le 16 décembre et mon maximum absolu de 37,4° le 4 août. La rafale maximale de vent s’est produite le 19 février avec 75,6 km/h, la quantité maximale de précipitations en 24h a été de 37,4 mm le 8 avril et la pression atmosphérique a varié entre 1041 hpa le 13 janvier et 993 hpa le 8 avril. Les régions arctiques se réchauffent actuellement 4 fois plus rapidement que sous nos latitudes et, si dans le passé notre planète a été plus chaude que de nos jours, les changements climatiques se faisaient 100 fois moins rapidement qu’aujourd’hui. Vendredi (Ch.H)
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