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Un mois chaud mais surtout très sec
Avant 2006, seuls juillet 1983, 1994 et 1995 dépassaient les 20,9° de moyenne de juillet 2020 (comme en 2003) ; depuis 1961 la moyenne en juillet est de 19,6° avec des records de 25° en juillet 2006 et de 15,8° en juillet 1966. Ce sont surtout les maximales qui ont été chaudes (2° au-dessus de la normale), les minimales ne restant que légèrement au-dessus des moyennes. Mon maximum absolu de 37,1° (le 31) n’est pas si exceptionnel, c’était le cas en 1976, 1995, 2013 et 2015 ; il y avait 1° de plus en juillet 1983 mais on est encore très loin du record absolu (tous mois confondus) de 39,6° du 25 juillet de l’an passé ! En juillet le maximum est habituellement autour de 32,6° mais pas plus de 28° en juillet 1970. Mon minimum absolu a été de 10,9° (moyenne 9,1° records 3° le 17 juillet 1980 mais pas moins de 16° en juillet 2006. Le thermomètre a égalé (ou franchi) le seuil des 25° (jour d’été) à 22 reprises (moyenne 16 records 30 en 2006, 29 en 1995 mais 4 seulement en juillet 1966 !). Les 30° (jour de canicule) ont été dépassés à 5 reprises (moyenne 5 records 19 en 2018 mais jamais en juillet 1963, 1968, 1970, 1974, 1981 et 2000). Un jour à plus de 35° ce mois-ci (6 en 2015, 4 l’an passé), une nuit « tropicale » (nuit durant laquelle la température ne descend pas sous les 20°) également, (13 en juillet 2006) ; entre 1961 et 1990 il n’y en eut que 3 en 1983 et 1 en 1964, 1976 et 1982).
Un seul orage (lointain) ce mois, en moyenne il y en a 5 records 10 en juillet 1995 mais aucun en 1964 ; j’ai noté 8 jours de pluie (moyenne 13 records 22 en juillet 1965 mais aucun en 1964), 22 mm sont tombés (la moyenne depuis 1993 est de 63 mm et les records sont de 157 mm en juillet 2009 et de 20 mm en 2015). Depuis avril il manque 75 mm de pluie (l’énorme excédent de février est trop loin), avec les températures élevées la sécheresse est à nouveau bien présente.
La quantité maximale de précipitations en 24 h a été de 11,6 mm le 15, la rafale maximale de vent a atteint 49,9 km/h le 10 et la pression atmosphérique a varié entre 1008 hpa le premier et 1025 hpa le 12.
Depuis le début de l’année en Sibérie les moyennes sont de 5 à 7° au-dessus des normales, la probabilité d’avoir un prochain hiver « sibérien » est donc faible… ! Vendredi (Ch.H)
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