Association CLI.M.A. 57-67-68
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lundi, le 14 JUILLET 2008
Lettre d'informations n°13 - CLI.M.A. 57-67-68


Nouveautés et informations sur l'association CLI.M.A. 57-67-68,
météo, climato et photo en Alsace-Moselle.


    1] L'association


Chers membres et/ou correspondants de CLIMA

Drophiparcus et moi-même avons été invités à Paris par MF à propos du projet "les veilleurs du temps" pour écouter nos commentaires et créer les conditions d'un véritable partenariat avec les associations de météo amateur.
L'accueil a été des plus chaleureux mais nous n'avons été que 8 représentants d'associations, tous membres d'ailleurs d'Infoclimat excepté les représentants de la SMSF (société météotologique de France).
Le poids d'Infoclimat dans le débat a été important car les pourparlers avec MF existent depuis des années. J'ai pour ma part insisté sur l'"adhésion collectif" de nos membres et la solution retenue est un interface qui permettrait à MF d'avoir accès à nos données.
En attendant le Comité n'a pas souhaité que les membres de CLIMA s'inscrivent en ordre dispersé aux "Veilleurs du temps" car cela se fera dans le cadre du partenariat en cours de négociation. Il faut savoir qu'un tel partenariat avec les assoc apporterait un potentiel immédiat de 8.000 veilleurs au réseau MF , ce qui n'ets pas négligeable pour la "Grande Maison"!
On vous tiendra informée sur le déroulement de ce futur partenariat.


Jean-Sébastien Beck


 
    2] La vie de notre site : www.clima.fr


On voudrai remercier tout(e)s  les participants au site que ce soit membres de l'association, correspondants ou inscrits sur le site
Actuellement, on est plus de 72 inscrits sur le site. Une belle progression.

Newsletters
Il n'aura pas de newsletters pour le mois août.

 

 


 
    3] Synthèse du temps du mois de Juin


Bilan du mois de juin 2008

Le mois de juin a été caractérisé par deux coupures assez nettes entre trois grandes périodes :
* la première période du 1er au 10 juin fut assez chaotique, chaude et orageuse,
* la deuxième, du 11 au 17 juin, fut  marquée par le retour de la fraîcheur,
* la troisième, plus agitée, estivale et  orageuse, avec un temps devenant de plus en plus instable du 18 au 26 juin.
* Enfin les derniers jours de juin nous ont offerts un temps calme et estival conforme aux normes de saison.
Le temps est resté dans l’ensemble assez agréable, avec des moyennes un peu inférieures à celles des deux années passées d’un degré environ mais plus chaudes que la moyennes des cinquante dernières années .La pluviométrie est en dents du scie puisque elle est pieds et poings liés aux précipitations orageuses très inégales d’un endroit à l’autre à travers la région.

 
Le déroulement


Du 1er au 10 juin 2008 :


la Moselle et l’Alsace se trouvent dans des masses d’air chaudes et humides, souvent instables avec un temps lourd et orageux qui va perdurer : en effet, après le passage de la dépression Hilal, un vaste système dépressionnaire se trouve bloqué par les Hautes Pressions d’Europe du Nord qui nous maintiennent dans cette zone dépressionnaire quasi-stationnaire.
A partir du 5 juin une dépression se situant sur l’Adriatique provoque un conflit d’air qui amène sur notre région des pluies assez conséquentes par retour d’Est ; la dépression « Irène » continue  de nous envoyer de l’air instable avec de nouvelles averses orageuses qui persistent malgré une lente remontée du baromètre alors que les dépressions atlantiques reprennent le chemin du Nord ; l’air instable et orageux  se maintient ainsi jusqu’au 10 juin.

Du 11 au 17 juin :


Le changement de temps est radical avec le retour de la fraîcheur : l’anticyclone se positionne sur l’Atlantique Nord dès le 11 juin et permet à de l’air sensiblement plus froid de glisser  vers le sud par fronts successifs ; ce flux de NO qui est accéléré par les dépressions « Jordy » et « Käte », envahit notre ciel et  provoque de nouvelles pluies, notamment le 12  et le 16 juin, suivies d’une baisse nette des thermomètres,.


 

Du 18 au 26 juin :


C’est le retour à la chaleur et aux vraies conditions estivales ; le temps agréable se poursuit jusqu’au 21 juin, date de l’été officiel , malgré une petite perturbation liée à la dépression « Monika » qui s’est échouée sur nos contrées sans grands effets !
A partir du 22 juin le temps prend un caractère nettement plus lourd et orageux, les averses orageuses animent notre ciel surtout du 23 au 25 juin, mais une amélioration se dessine déjà dès le 26 juin.

Les derniers jours de juin :


Du 27 au 30 juin le temps reste calme mais toujours estival grâce à une dorsale qui nous protège depuis l’anticyclone de l’Atlantique ; il reste cependant beaucoup de nuages  dans notre ciel, le thermomètre finit par grimper de quelques degrés chaque jour pour nous ménager une belle entrée de plein pied dans le mois de juillet.


 
Conclusion :

Les températures moyennes de juin 2008 sont légèrement inférieures à celles de l'année dernière et de 2006 d’environ 1 à 1,5°C, ceci est dû à la période très fraîche du milieu du mois ; cependant,  juin  2008 a été tout de même un peu au-dessus des normes de saison .

Question pluviométrie, le mois de juin  2008 a été comparable à juin 2006  mais il a connu un temps plus sec que les normes de saison d’environ 30 à 40% et ce sont les orages qui ont apporté des cumuls parfois localement importants ; juin 2007 a été beaucoup plus généreux mais ce ne sont que des moyennes et, localement, à cause de l’inégalité créée devant nos pluviomètres par les averses orageuses qui tombent où elles veulent, les constats peuvent être très différents.
De plus,  il faut savoir que ce sont les mois de mai et juin qui sont les plus arrosés durant l'année dans notre région (environ 75 mm à Strasbourg), on est donc loin, localement, d'avoir atteint les normes alors qu'on a pu les dépasser aisément en d'autres lieux comme au mois de mai.

 Juin 2008 a été, après une fin mai déjà prometteuse, une très bonne introduction dans la période estivale et, mis à part une semaine bien fraîche, nous avons bénéficié d’un temps dans l’ensemble chaud, souvent agité et orageux  avec une moyenne de 8 jours d’orages dans le nord de la région, 4 dans le sud.
 
Jean-sébastien beck

 
    4] Climatologie


Le climat en Moselle – Alsace au XIIe siècle


Le XIIe siècle est une période assez clémente dans l’ensemble, marquée par la poursuite du réchauffement climatique amorcé vers 750 et par un nouveau recul des glaciers dans la chaîne alpine.

De 1100 à 1125, une période sans crises alimentaires avec un temps assez agréable :

Le début du siècle semble assez doux ou dans les normes car il n’y a qu’une année qui déroge vraiment à la règle : en effet, c’est en 1113 qu’une grave sècheresse sévit dans notre région, plus sévère encore en Alsace ; de plus,  le temps sec et chaud, combiné à un manque d’eau de plus en plus problématique, favorise une épidémie de choléra qui provoque beaucoup de décès.

Suivent des années assez contrastées : en 1114 l’hiver et froid et très neigeux, celui de 1115 est beaucoup plus rigoureux que le précédent mais aussi plus sec. Par contre l’hiver 1116 est si remarquablement doux que les fraisiers fleurissent encore durant la mauvaise saison  et qu’on peut cueillir en maints endroits les fraises avant la fin de l’hiver officiel !
L’hiver 1119 est cité comme ayant été très pluvieux avec des inondations fréquentes qui font de gros dégâts dans les cultures.

De 1125 à 1150, grandes irrégularités météorologiques :

Pendant une bonne  vingtaine d’années le temps va se montrer très capricieux et l’on a pu, à juste titre, se plaindre alors du dérèglement climatique ! Cette situation va conduire à de nouvelles pénuries alimentaires, les famines vont concerner notre région comme d’ailleurs  l’ensemble de l’Europe.

En 1125 c’est le premier hiver glacial que connaît ce siècle ;  l’abondance des chutes de neige, phénomène qui touche alors toute l’Europe, va rendre la circulation très difficile et isoler de nombreux habitats. Mais 1125 connaît aussi un été particulièrement frais et humide, les cultures ont du mal à mûrir par manque de soleil et à lutter contre les parasites (insectes, moisissures, champignons…) qui se développent dans une atmosphère moite. Les récoltes sont mauvaises et la disette refait son apparition.

Après une dizaine d’années peu favorables, une nouvelle sècheresse sévit en 1135 car l’été se montre extrêmement chaud et ensoleillé, ce qui aggrave la situation de pénurie. La nature est si sèche que d’immenses incendies de forêt se déclarent en Moselle et en Alsace, noircissant encore davantage le tableau des calamités naturelles.

Pour continuer dans le dérèglement climatique, en 1138 ce sont les crues du Rhin qui nous jouent leur mauvais tour en ravageant une partie de la plaine alsacienne ; à cette occasion on cite le village de Niffer (Haut-Rhin) qui est l’un des plus sinistrés parce qu’il est en partie emporté par les flots.

Vers 1144 c’est l’optimum de la période avec une crise alimentaire aigüe ; une famine catastrophique s’est d’ailleurs quasiment généralisée à travers tout le continent, avec une nette recrudescence de la mortalité dans notre région.

Pour couronner le tout, la foudre s’est de nouveau abattue sur la ville de Strasbourg en touchant l’un de ses plus beaux édifices, l’église St Thomas qui est incendiée : elle sera reconstruite peu après dans son état actuel.

Dès 1146 on note un phénomène lié aux mauvaises conditions climatiques :  le développement de l’antisémitisme dans notre région ; en effet, le fait que les paysans soient obligés de manger leurs réserves de grains et même les semences de l’année suivante pour survivre à la disette, oblige ces derniers à s’endetter pour acheter les semences qu’ils n’ont pas pu garder ; les seuls prêteurs d’argent sont alors les usuriers juifs, seuls pourvoyeurs de fonds autorisés à pratiquer l’usure au Moyen Age car cette pratique est interdite aux chrétiens par l’Eglise sous peine d’excommunication. Comme la situation de déficit de la production agricole persiste, l’endettement des agriculteurs devient tel que ceux-ci sont souvent obligés de vendre les récoltes d’avance (et à bas prix) pour payer leurs dettes, autrement dit : ils finissent par travailler pour presque rien tout en remboursant les usuriers qui se font beaucoup d’argent sur le dos des pauvres ; un sentiment de haine s’est peu à peu développé envers eux, l’antisémitisme prend de l’ampleur, éclate au grand jour  et sera parfois très virulent, comme à cette époque dans toute la frange rhénane. Si on observe davantage ce phénomène dans les campagnes, il devient également une réalité dans les espaces urbains, comme à Strasbourg en 1146 précisément !

De 1150 à 1180 le dérèglement climatique s’accentue :

C’est en décembre 1149 que débute un hiver très froid qui se prolonge jusqu’en février 1050 ; les cours d’eau sont  de nouveau gelés tant les températures sont basses. Ces mauvaises conditions qui ont limité la quantité et la qualité des récoltes, provoquent une nouvelle famine dès 1151 en Moselle – Alsace comme dans le reste de l’Europe. Puis le temps revient à peu près dans les normes jusqu’en 1157, année qui connaît un nouvel hiver froid et enneigé.

En 1168, au mois de juin, la sècheresse est si intense que les ruisseaux et les rivières s’assèchent les uns après les autres et finissent, pour beaucoup, par tarir totalement ; cette sècheresse se prolonge tout l’été et même une partie de l’automne. La pénurie est totale.
En 1172, par contre, l’hiver est exceptionnellement doux ; en janvier, cette douceur profite à la végétation car les arbres se mettent à bourgeonner et à se couvrir de feuilles dès la fin du mois ; les oiseaux migrateurs souffrant  de la chaleur dans les pays du Sud où ils trouvent refuge d’habitude jusqu’à la fin de l’hiver, reviennent nicher dans notre région avec plus de deux mois d’avance ! Les insectes pullulent très tôt et assurent leur nourriture.

Dernière année de cette période à sortir du lot, 1175 qui connaît des crues périodiques qui gênent localement les cultures.

De 1180 à 1215, le réchauffement s’accélère de nouveau, les canicules sont fréquentes :

En 1183 l’été est de nouveau très chaud, de même en 1187 qui connaît une longue période de sécheresse intense après un hiver très doux ; contradictoirement, c’est le mois de mai qui a surpris tout le monde par ses coups de froid, ses frimas et même de la neige ! Malheureusement, les cultures bien avancées souffrent de ce froid tardif, ce qui engendre une nouvelle pénurie et un début de famine. D’autant plus que les chaleurs excessives de l’été provoquent des incendies de forêts que l’on n’arrive pas à maîtriser avec les faibles moyens de l’époque.

1195 est une année catastrophique marquée par de fortes chaleurs et par les mauvaises récoltes qui en résultent ; même l’automne reste brûlant comme partout en Europe, ce qui génère des invasions de sauterelles affamées sur le territoire français, sans toutefois concerner notre région. La famine est si grave et si difficile à résorber qu’elle va durer trois longues années.
En 1196 c’est le mois de mai qui pose de nouveau problème car il est extrêmement pluvieux et les inondations sont fréquentes. La famine s’aggrave encore, elle s’étend à l’Europe entière alors qu’une nouvelle épidémie de rage se déclare : les loups rendus furieux par la maladie s’attaquent fréquemment aux hommes qui, une fois mordus et contaminés, meurent tous dans d’atroces souffrances.
1197 est le point culminant de la famine ; en effet les conditions météo ne s’arrangent guère,  l’été est très pluvieux et gâte les faibles récoltes.

Le début du XIIIe siècle semble un peu plus tempéré avec seulement deux années remarquables : 1205 avec un hiver très froid du 15 janvier au 15 mars et l’année 1206 qui est marquée par des inondations.
Puis un lent refroidissement climatique va s’opérer progressivement jusque vers 1215 avec la fin des étés secs et des canicules ; l’Alsace et la Moselle profitent donc d’un climat plus clément, dans les normes, avec des productions agricoles suffisantes, capables de combler les années de pénurie.

 

Jean-sébastien beck 


 
    5] La Station du mois


La station météo de Colmar Ouest

 

Colmar est, au pied du massif des Vosges, la troisième plus grande ville d'Alsace, et la deuxième de son département, après Mulhouse. Elle est située à mi-distance entre Strasbourg et Bâle en Suisse.
De multiples cours d'eau traversent Colmar de part en part. La ville s'élève principalement au bord d'une rivière, la Lauch, et le long d'un canal, le Logelbach. L'Ill passe à proximité, à l'Est de la cité.

 
Climat :


Un fait remarquable : Colmar, bien que située dans une zone de climat semi-continental (comme le reste de l'Alsace, la Lorraine et la Franche-Comté) est la ville la plus sèche de France. En effet, la moyenne des précipitations y est de 53 cm (530 mm) par an. (Une remarque importante : de nombreux ouvrages et sites internet mentionnent une pluviométrie plus importante. En fait, ces sources citent les chiffres fournis par Météo-France, chiffres qui sont en réalité ceux relevés à la base aérienne de Colmar-Meyenheim, distante d'une vingtaine de kilomètres et surtout située loin du piémont des Vosges)
Pourquoi un tel phénomène ? Parce que Colmar se situe juste au pied de la partie la plus haute des Vosges : les nuages, bloqués par les crêtes, déversent une grande partie de leur eau sur le versant lorrain, laissant Colmar au sec, ce phénomène météorologique s'appelle l'effet de fœhn. Ainsi, il tombe en un an plus d'un mètre d'eau à Épinal, 1,60 m au col de la Schlucht et seulement 53 cm à Colmar.
Sources : Wikipédia


 
La station :
 
Emplacement : altitude 199m au-dessus du niveau de la mer, située en milieu urbain à la sortie Ouest de Colmar en direction de la vallée de Munster.
longitude 7°20’4" Est   latitude 48°04’20" Nord
L’appareil principal ; Oregon WMR 928 NX station sans fil qui se compose :
     d’un baro-thermo-hygromètre, installé à l’intérieur qui relève
la pression atmosphérique, la température et l’humidité
     d’un anémomètre, fixé sur un mât à 12m du sol
     d’un thermo-hygromètre, placé dans un abri Davis 7714
     d’un pluviomètre automatique
     3 transmetteurs solaires pour alimenter les instruments
auxquels ils sont connectés.
La mise en service de la station météo date du 10.11.2007. Mais c’est fin avril 2008 qu’elle sera totalement fonctionnelle avec l’ajout de l’anémomètre maintes fois reporté pour des questions de mise en œuvre.
La station est située dans un quadrilatère formé de 3 barrettes de logements accolés, en matériaux traditionnels, et 3 petits immeubles de même nature, orientés Nord/Sud. Des espaces de verdure, jardins potagers ou pelouses bordent les habitations, au centre de l’ensemble on trouve un bloc garages et sa voie de circulation.

 

Exploitation des données et transfert :


WeatherView2001 livré avec la station traite et mémorise les données météo
WsWin32 logiciel d’acquisition des données, tableaux, graphiques, diagrammes
Mini-Uploader V1.1.3 (gratuit) télécharge les données sur le net tous les ¼ h.

Data-Pak32 de Skyview-Systems piloté par le logiciel Weatheriew2001 relié à la station assure l’enregistrement des données le PC éteint


 
le pluviomètre et les transmetteurs solaires du pluviomètre et du thermo-hygromètre.

 
transmetteur solaire de l’anémomètre fixé sur l’avancée du toit de la remise en face de la maison relié par un câble à l’anémomètre

 

thermo-hygromètre est placé dans un abri Davis 7714 fixé de l’autre côté de la palissade à 1.50m au-dessus d’une surface herbeuse


 
l’anémomètre à une hauteur de 12m est fixé sur un mât en PVC 40mm, stabilisé au-dedans par un tube en acier galvanisé en ½ pouce le tout rempli de sable fin

 

Partenariat de la station :


CLI.M.A. 57.67.68
     membre de l’association CLI.M.A. 57.67.68
     poste quotidiennement les observations et relevés climatologiques sur le secteur de Colmar en plus des photographies nature et météo
     participe à la saisie des archives météo

Météo-strasbourg
     reports d’observations climatologiques vers le site

Le site de la station :


L‘achat du logiciel WsWin32 a donné une nouvelle dimension à la station et c’est tout naturellement qu’est venue l’idée de créer un site météo amateur à Colmar.
Le site ouvert fin mars 2008 est encore en cours de construction mais d’ores et déjà vous y trouverez la page météo, les données météo actualisées toutes les 15 minutes, des graphiques, des données statistiques
L’adresse du site : http://mameteocolmar.free.fr/

Ces premières pages du site ont été réalisées avec le concours amical de Bernard Offenstein, Horbourg-Wihr près de Colmar, membre de l’association CLI.M.A.
le lien vers son site : http://bernard.offenstein.free.fr/meteo/